La tension narrative est l’un des piliers permettant de conserver l’attention du lecteur, et ce blog contient plusieurs articles qui exposent des façons de générer cette tension. Néanmoins, en plus du fait de ne pas réussir à générer cette tension, nous autres auteurs sommes confrontés à un risque supplémentaire : celui de gâcher complètement l’effet de notre tension. Et hélas, nous pouvons le faire de bien des manières, à cause de problèmes de dramaturgie ou de narration. Passage en revue.
Étiquette : ANTS
Cinq façons de générer de la tension narrative
On entend souvent dire qu'un récit « a besoin de conflits ». Néanmoins, ce terme est un peu réducteur et induit certains auteurs novices en erreur, les incitant à caser de la baston partout. Il arrive alors qu’on essaie de justifier l’adage en étendant drastiquement ce que peut recouvrir ce terme de « conflit », jusqu’à ce qu’il englobe un peu tout et n’importe quoi, ce qui ne rend pas vraiment la chose plus facile à appréhender. En réalité, les conflits ne sont qu'une façon de générer de la tension, la tension étant l’un des quatre piliers d’engagement du lecteur (le fameux ANTS). Mais ce n’est pas le seul.
Quatre facteurs d’engagement autres que ANTS
Les facteurs d’engagement sont les éléments qui agrippent le lecteur et l’intéressent à une histoire. Il ne s’agit pas des moyens qu’un auteur utilise (comme le worldbuilding, les personnages ou l’intrigue) mais les effets qu’il cherche à obtenir. J’avais déjà présenté un article sur les quatre principaux facteurs d’engagement que sont Attachement, Nouveauté, Tension et Satisfaction… mais il en existe d’autres, moins universels mais intéressants à considérer néanmoins. Réflexions.
Le mystère est-il prioritaire ?
Les lecteurs adorent être surpris, paraît-il. Leur curiosité serait même, d’après certains, l’élément principal qui les incite à tourner les pages. C’est ainsi que le mystère est devenu avec le temps un composant majeur de nos histoires. Pourtant, le postulat de départ est-il correct ? Le mystère est-il bien cet ingrédient magique qui garantit l’adhésion des lecteurs ? Ou bien est-ce un truc auquel les auteurs eux-mêmes sont accros, et dont l’abus nuit peu à peu à l’efficacité de leurs histoires ? Réflexions.
Le concept ANTS : quatre piliers pour accrocher le lecteur
Sur le blog de la plateforme Scribbook, j'ai adapté en français des articles du site américain Mythcreants (des professionnels de l'édition). Chez eux, un acronyme revient très souvent quand il s'agit de mesurer l’intérêt des histoires : ANTS (pour Attachment, Novelty, Tension & Satisfaction). Comme je le trouve très pertinent et que je n'en trouve pas trace en français, je présente ça ici.