Quand on écrit – et a fortiori quand on écrit des littératures de l’imaginaire – nous disposons d’un gros avantage sur les médias audiovisuels : nous possédons un budget illimité pour tout ce qui est décors, personnages et effets spéciaux. Pas la peine de posséder de l'argent en millions : nous ne sommes absolument pas limités en termes de créativité, et nous pouvons mettre dans notre roman absolument tout ce qu’on veut. Tout ce qu’on veut, oui, certes, en théorie. Mais est-ce vraiment vrai ? Ne sommes-nous pas limités tout de même, tant en quantité qu'en complexité de création ? Réflexions.