Faire échouer les personnages de façon satisfaisante

D’ordinaire, les histoires sont bien rodées : notre protagoniste a un objectif, il fait face à des obstacles, et – après bien des efforts et des péripéties –, il finit par vaincre l’adversité et gagner à la fin. D’ordinaire. Et si ce n’est pas le cas ? En théorie, un climax peut se conclure dans un sens ou dans l’autre, n’est-ce pas ? Bien que l’échec soit souvent réservé à l’antagoniste, le protagoniste aussi peut perdre… mais avec le risque que le lecteur en soit outré. Comment mettre ça en place ? Eh bien, c’est grosso modo affaire de karma.

Quand ça ne marche pas pour nous

Il existe un grand écart entre le monde de l’édition tel que les auteurs souhaiteraient qu’il soit, et le monde de l’édition tel qu’il existe en réalité. C’est un engrenage productif bien plus grand que nous, une machine qui avance avec ou sans nous, le plus souvent au détriment de nous voire SUR nous. J’en ai connu, des gens qui écrivaient et qui ont arrêté de le faire ; j’en connais, des gens qui écrivent encore mais en souffrent terriblement. Nous doutons toutes et tous. Je doute. Alors, quand ça ne marche pas pour nous, que faire ? Réflexions personnelles.