Utiliser les cinq sens dans nos descriptions

Conseil très classique s’il en est : lorsque nous écrivons de la fiction, il est recommandé d’utiliser les divers sens de nos personnages afin de créer davantage d’immersion. C’est un petit réflexe à prendre, mais c’est aussi un peu plus facile à dire qu’à faire, car techniquement certains sens sont plus simples à rapporter que d’autres. Réflexions.

Quand ça ne marche pas pour nous

Il existe un grand écart entre le monde de l’édition tel que les auteurs souhaiteraient qu’il soit, et le monde de l’édition tel qu’il existe en réalité. C’est un engrenage productif bien plus grand que nous, une machine qui avance avec ou sans nous, le plus souvent au détriment de nous voire SUR nous. J’en ai connu, des gens qui écrivaient et qui ont arrêté de le faire ; j’en connais, des gens qui écrivent encore mais en souffrent terriblement. Nous doutons toutes et tous. Je doute. Alors, quand ça ne marche pas pour nous, que faire ? Réflexions personnelles.

[Question de lecteur] Évolution du personnage

Il m'arrive de plus en plus souvent de recevoir des questions de lecteurs du blog, et ça fait plaisir. Et comme les questions des uns peuvent faire échos aux interrogations des autres, pourquoi ne pas répondre "en public" et en faire des articles ? Aujourd'hui, la question que l'on me pose concerne l'évolution du personnage. On dit souvent qu'il est important pour un protagoniste qu'il évolue, qu'il ne soit pas le même à la fin qu'au début. Plus facile à dire qu'à faire. Voyons comment ça peut s'appliquer à un cas très concret.

Faire passer les émotions et les sentiments

Tous les lecteurs ne tirent pas le même plaisir d’un roman, mais ressentir quelque chose – des émotions, des sentiments – est l’une de leurs attentes récurrentes. Pour l’auteur, savoir communiquer celles des personnages est donc quelque chose d’important, qu’il est possible de faire de plusieurs façons… mais c'est souvent plus difficile qu’il n’y paraît. Et est-ce que ce n'est qu'un problème de narration ? Pas si sûr.

Conserver son intérêt pour ce qu’on crée

Écrire un roman de fiction prend du temps – du temps, de l’investissement personnel et de l’énergie. Il n’est pas étonnant que la plupart des gens qui s’engagent dans ce type de projet abandonnent en cours de route. La difficulté technique de l’exercice est parfois en cause, car il demande une compétence que l’on ne possède pas toujours… mais le plus souvent, la première raison de l’abandon est une chute de la motivation : l’auteur avait ENVIE d’écrire ce livre, et puis, un beau matin, il se rend compte que celle-ci s’est évaporée. Disparue. Comment conserver son intérêt pour ce qu’on crée ? Réflexions.