Utiliser les cinq sens dans nos descriptions

Conseil très classique s’il en est : lorsque nous écrivons de la fiction, il est recommandé d’utiliser les divers sens de nos personnages afin de créer davantage d’immersion. C’est un petit réflexe à prendre, mais c’est aussi un peu plus facile à dire qu’à faire, car techniquement certains sens sont plus simples à rapporter que d’autres. Réflexions.

Faire passer les émotions et les sentiments

Tous les lecteurs ne tirent pas le même plaisir d’un roman, mais ressentir quelque chose – des émotions, des sentiments – est l’une de leurs attentes récurrentes. Pour l’auteur, savoir communiquer celles des personnages est donc quelque chose d’important, qu’il est possible de faire de plusieurs façons… mais c'est souvent plus difficile qu’il n’y paraît. Et est-ce que ce n'est qu'un problème de narration ? Pas si sûr.

Écrire à la première personne : les essentiels

Le choix de la narration est un sujet que ce blog aborde régulièrement depuis bientôt dix ans, mais les sujets les plus complexes nécessitent souvent d’être grignotés par petits bouts… et le choix de la narration est un sujet particulièrement touffu. Ainsi, plusieurs articles du blog parlent de la narration à la 1ère personne, sous différents angles, mais parfois il peut être utile de condenser « les essentiels » en un endroit unique. C’est ce que j’essaie de faire ici.

Le problème à utiliser le point de vue de l’antagoniste

Dans les romans, nous sommes habitués à suivre un ou plusieurs protagonistes, parfois de façon très intériorisée. C’est une convention de lecture, qui est de vivre l’histoire aux côtés du ou des « héros ». Néanmoins, certaines histoires utilisent à l’occasion d’autres points de vue, et en particulier ceux d’autres personnages importants du récit… à savoir le ou les antagonistes. Hélas, écrire en utilisant le point de vue de l’antagoniste peut faire plus de mal que de bien à une histoire. Réflexions

Narration à la première personne : changer le temps change aussi la perspective

Quand on fait le choix d’une narration pour écrire un texte, on fait en réalité un choix multiple : on choisit la focalisation du texte (interne au personnage ou externe), le pronom qu’on va utiliser pour notre protagoniste (le plus souvent première ou troisième personne), et on choisit le temps du récit (le plus souvent passé ou présent). Mais tout cela est lié, imbriqué. C’est une erreur de penser qu’on peut changer l’un de ces paramètres sans que cela influe sur les autres et sur la perspective générale du texte. Réflexions pour prises de conscience.