Faire échouer les personnages de façon satisfaisante

D’ordinaire, les histoires sont bien rodées : notre protagoniste a un objectif, il fait face à des obstacles, et – après bien des efforts et des péripéties –, il finit par vaincre l’adversité et gagner à la fin. D’ordinaire. Et si ce n’est pas le cas ? En théorie, un climax peut se conclure dans un sens ou dans l’autre, n’est-ce pas ? Bien que l’échec soit souvent réservé à l’antagoniste, le protagoniste aussi peut perdre… mais avec le risque que le lecteur en soit outré. Comment mettre ça en place ? Eh bien, c’est grosso modo affaire de karma.

Création de personnages : trois tamis

Créer « de bons personnages » pour un roman de fiction, c’est un sacré programme, qui dépasse le cadre d’un simple article. Pour autant, à force d’étudier cette thématique et d’aborder de multiples sujets associés aux personnages de fiction, j’en suis venu à me créer pour moi-même plusieurs « tamis », plusieurs filtres par lesquels je passe pour créer, développer et enrichir peu à peu mes personnages. Comme j’en avais assez qu’ils soient éclatés dans plusieurs articles, je les regroupe ici.

Créer un duo de protagonistes

Beaucoup d’histoires figurent un unique protagoniste majeur, même si plusieurs alliés le rejoignent et l’aident pendant sa quête. Parfois, le récit est choral, avec de multiples protagonistes importants qui disposent chacun de leur propre arc narratif. Mais ce n’est pas ce dont il est question ici : comment créer une histoire ayant comme protagoniste une paire de personnages ? Comment faire pour que ce soit ce duo qui semble être le héros, sans qu’un des personnages joue le faire-valoir de l’autre ? Réflexions.

Éviter de mal finir

Comme chaque année, avec cet article d'avant-Noël et dernier post de 2023, le blog dévie (un tout petit peu) de la ligne éditoriale à laquelle il s’astreint généralement – mais pas tant que cela, puisque l’article parle bel et bien de fins... et de quelques clichés de fin d’histoire dont les auteurs pourraient se passer. C’est aussi l’heure du bilan des publications, avec les remerciements d’usage. Et puis cet article évoquera aussi le début d’année prochaine, avec la sortie de mon prochain roman.

Mauvaises actions du protagoniste : la ligne rouge

Nos personnages sont rarement des gens idéaux qui ne se trompent jamais ou ne font jamais d’erreurs. Il est même très fréquent qu’ils agissent pour de mauvaises raisons ou commettent de terribles actions. Cela devrait les rendre antipathiques ou détestables, n’est-ce pas ? Eh bien non, pas forcément, et de nombreux éléments de contextes jouent dans la perception que les lecteurs ont du protagoniste. Mais où se situe la ligne à ne pas franchir ? Réflexions.