D’ordinaire, les histoires sont bien rodées : notre protagoniste a un objectif, il fait face à des obstacles, et – après bien des efforts et des péripéties –, il finit par vaincre l’adversité et gagner à la fin. D’ordinaire. Et si ce n’est pas le cas ? En théorie, un climax peut se conclure dans un sens ou dans l’autre, n’est-ce pas ? Bien que l’échec soit souvent réservé à l’antagoniste, le protagoniste aussi peut perdre… mais avec le risque que le lecteur en soit outré. Comment mettre ça en place ? Eh bien, c’est grosso modo affaire de karma.
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Rendre ses personnages attachants
Ce blog contient déjà bien des articles sur les personnages, dont un qui s'intitule "Faire aimer ses personnages". Néanmoins, l'attachement est un autre sujet. La notion même de "personnages qu'on aime" est compliquée à traiter, pour des raisons de vocabulaire, parce que les gens n'entendent pas tous la même chose derrière l'idée d'aimer un personnage. Pourtant, pour le dramaturge, il me semble que la question relève d'une grande importance. Faire aimer ses personnages des lecteurs est une chose ; rendre les personnages attachants n'est qu'un moyen parmi d'autres d'y parvenir. C'est néanmoins un moyen important. Réflexions.
Les lecteurs détestent-ils les personnages parfaits ?
C’est une petite phrase qui revient souvent sur les réseaux ou les forums, ou dans les conseils d’écriture concernant les personnages : il faut donner des défauts aux personnages principaux, parce que les lecteurs détestent les personnages parfaits. Mais est-ce la vérité ? Est-ce une bonne idée de donner des défauts à tes protagonistes principaux ? Réflexions.
Faire aimer ses personnages
Lorsqu’on écrit, « créer des personnages auxquels le lecteur s’identifie », « les rendre attachants », sont des formules qu’on entend souvent mais qui se heurtent à de célèbres personnages de méchants qu’on adore détester. En conséquence, quand on parle de l’amour qu’on porte aux personnages, n’y a-t-il pas au fond un problème de vocabulaire ?