Lorsqu’on écrit, il est possible d’étirer le temps. Plus difficilement, il est possible de le comprimer. Pourquoi est-ce plus difficile ? Parce qu’il existe une contrainte à laquelle on ne peut se soustraire, qui est que l’action du récit ne peut pas vraiment aller plus vite que les yeux de la personne qui nous lit. Le temps de lecture, qu’on le veuille ou non, influe sur le temps du récit : s’il faut dix secondes pour lire un paragraphe, dix secondes s’écouleront dans la tête du lecteur, même si l’action décrite dans l’histoire est censée n’en durer que deux. Réflexions sur ce sujet.
Étiquette : temps
Écrire au présent
Le temps de la narration fait l’objet de questions récurrentes sur les réseaux. En français, le temps du récit le plus conventionnel est le passé, mais on voit fleurir de plus en plus de textes au présent. Quels effets apporte l’utilisation du présent en littérature ? Eh bien, comme dans presque toutes les questions qui touchent à l’écriture, la seule vraie bonne réponse est : « cela dépend de la narration utilisée ».
Prendre son temps
« Pfff... ça fait des jours qu'il est sur cet article ! - Il faut le temps qu'il faut. » Récemment, j'ai lu un article d'auteur indépendant qui m'a interpellé : en substance, l'auteur y encourageait ses pairs à écrire vite,…