Chercher les contrastes

Si ce blog s’en tient le plus souvent à creuser des aspects techniques de la dramaturgie et de la narration, cet article se penche aujourd’hui sur un aspect créatif, sur la base d’une citation de la romancière Catherine Dufour. Qu’est-ce que cela signifie de chercher les contrastes en littérature ? Que peut-on chercher à faire contraster, et pour quels effets et résultats ? Réflexions.

Utiliser les cinq sens dans nos descriptions

Conseil très classique s’il en est : lorsque nous écrivons de la fiction, il est recommandé d’utiliser les divers sens de nos personnages afin de créer davantage d’immersion. C’est un petit réflexe à prendre, mais c’est aussi un peu plus facile à dire qu’à faire, car techniquement certains sens sont plus simples à rapporter que d’autres. Réflexions.

Faire échouer les personnages de façon satisfaisante

D’ordinaire, les histoires sont bien rodées : notre protagoniste a un objectif, il fait face à des obstacles, et – après bien des efforts et des péripéties –, il finit par vaincre l’adversité et gagner à la fin. D’ordinaire. Et si ce n’est pas le cas ? En théorie, un climax peut se conclure dans un sens ou dans l’autre, n’est-ce pas ? Bien que l’échec soit souvent réservé à l’antagoniste, le protagoniste aussi peut perdre… mais avec le risque que le lecteur en soit outré. Comment mettre ça en place ? Eh bien, c’est grosso modo affaire de karma.

Cinq façons de gâcher notre tension narrative

La tension narrative est l’un des piliers permettant de conserver l’attention du lecteur, et ce blog contient plusieurs articles qui exposent des façons de générer cette tension. Néanmoins, en plus du fait de ne pas réussir à générer cette tension, nous autres auteurs sommes confrontés à un risque supplémentaire : celui de gâcher complètement l’effet de notre tension. Et hélas, nous pouvons le faire de bien des manières, à cause de problèmes de dramaturgie ou de narration. Passage en revue.

Cinq façons de générer de la tension narrative

On entend souvent dire qu'un récit « a besoin de conflits ». Néanmoins, ce terme est un peu réducteur et induit certains auteurs novices en erreur, les incitant à caser de la baston partout. Il arrive alors qu’on essaie de justifier l’adage en étendant drastiquement ce que peut recouvrir ce terme de « conflit », jusqu’à ce qu’il englobe un peu tout et n’importe quoi, ce qui ne rend pas vraiment la chose plus facile à appréhender. En réalité, les conflits ne sont qu'une façon de générer de la tension, la tension étant l’un des quatre piliers d’engagement du lecteur (le fameux ANTS). Mais ce n’est pas le seul.