Quand on écrit – et a fortiori quand on écrit des littératures de l’imaginaire – nous disposons d’un gros avantage sur les médias audiovisuels : nous possédons un budget illimité pour tout ce qui est décors, personnages et effets spéciaux. Pas la peine de posséder de l'argent en millions : nous ne sommes absolument pas limités en termes de créativité, et nous pouvons mettre dans notre roman absolument tout ce qu’on veut. Tout ce qu’on veut, oui, certes, en théorie. Mais est-ce vraiment vrai ? Ne sommes-nous pas limités tout de même, tant en quantité qu'en complexité de création ? Réflexions.
Catégorie : Process d’auteur
5 conseils d’écriture qui ont perdu leur contexte
Certains conseils d’écriture connaissent le cycle de vie suivant : comme ils sont pertinents, ils sont propagés et répétés un peu partout ; ils sont progressivement simplifiés, déformés et sortis de leur contexte de départ ; certaines personnes commencent alors à les critiquer et les moquer, les jugeant idiots. Et au bout du compte, celles et ceux qui voient passer ces conseils ne savent plus du tout ce qu’ils doivent en penser. Voici une sélection de conseils si récurrents qu’ils en sont quasiment devenus clichés, mais que plus personne ne comprend vraiment, car ils ont perdu de leur contexte avec le temps.
Quand l’écriture exauce les souhaits
Le titre de cet article est un peu romantique et son sujet un peu étrange, et pourtant il s’agit d’un élément omniprésent en fiction : l’auteur écrit certaines choses parce qu’elles reflètent certains de ses désirs ; le lecteur aime certaines choses parce qu’elles reflètent certains de ses désirs. Si ces affirmations semblent enfoncer des portes ouvertes, une grande partie du phénomène est pourtant assez largement inconscient, aussi bien chez le lecteur que chez l’auteur. Réflexions.
Définir le degré de réalisme de nos histoires
Si la plupart des auteurs ont déjà entendu parler du concept de « suspension consentie d’incrédulité », cela n’empêche pas les commentaires sur tous les types d’histoires d’être remplis de nombreuses critiques sur le réalisme ou la crédibilité. La raison en est simple : c’est un sujet compliqué. Pourquoi réfléchir au degré de réalisme de notre histoire ? Comment ça fonctionne dans la tête du lecteur ? Qu’est-ce qu’on peut faire ou ne pas faire en fonction de ce choix ? Réflexions.
Pas de cliffhanger pour 2022
Comme l'an dernier, avec cet article d'avant-Noël et dernier post de 2022, je dévie (un tout petit peu) de la ligne éditoriale à laquelle ce blog s’astreint généralement – mais pas tant que cela, puisque j’y parle bel et bien de cliffhanger... et en quoi cette technique ne fonctionne que si (et seulement si) on pense à la satisfaction du lecteur et pas uniquement à créer sa frustration. Je parlerai aussi d'à quel point je me félicite de toujours préférer le blog aux réseaux sociaux pour échanger sur l'écriture (avec ce qu'on vit sur Twitter cette année, c'est d'actualité). Ah, et à la fin je ne finis PAS sur un cliffhanger !