Le héros qui se sacrifie pour ses amis est une figure que l’on retrouve dans beaucoup de fictions. Bien préparé, c’est un moment de l’histoire qui peut générer beaucoup d’émotion auprès du lecteur… mais aussi beaucoup de frustration et de rejet s’il est mal amené. Dans la saison 4 de la série Stranger Things, les auteurs ont voulu jouer avec ce principe de sacrifice. Le résultat n’a hélas pas l’impact qu’on aurait pu espérer : regardons ensemble pourquoi afin de t’aider à mieux mettre en place des sacrifices dans tes histoires.
Étiquette : Dramaturgie
Promesses et sentiment de progression
En visionnant des vidéos de l’auteur américain Brandon Sanderson sur l’écriture de fiction, un sujet m’a frappé par la façon dont il l’abordait et l’expliquait ; quelque chose que je savais, quelque part, mais que je n’avais pas vraiment vu exposé de façon aussi centrale ailleurs : le fait que les romans qui sont des « page turner » reposent sur une paire indissociable, un couple formé par les promesses que l’on fait au lecteur d'une part, et la façon dont le récit progresse d'autre part. Réflexions.
La gentille technique contre le grand méchant romantisme
En ce 24 décembre et dernier post de l’année 2021, cet article dévie (un tout petit peu) de la ligne éditoriale à laquelle ce blog s’astreint généralement – mais pas tant que cela, puisque j’y parle d’écriture et de son aspect technique... et t'exprime en quoi cette technique (si souvent décriée) te permet de lutter contre les effets néfastes du romantisme littéraire. Tout un programme.
[CAS PRATIQUE] Bon antagoniste vs mauvais antagoniste : Vicious dans Cowboy Bebop
L’adaptation en série live action de l’animé Cowboy Bebop offre l’opportunité fort rare de comparer un personnage à lui-même dans un quasi cas d’école : Vicious est un antagoniste efficace dans l’animé, et un antagoniste raté dans la série live action. Comment et pourquoi ?
Faire aimer ses personnages
Lorsqu’on écrit, « créer des personnages auxquels le lecteur s’identifie », « les rendre attachants », sont des formules qu’on entend souvent mais qui se heurtent à de célèbres personnages de méchants qu’on adore détester. En conséquence, quand on parle de l’amour qu’on porte aux personnages, n’y a-t-il pas au fond un problème de vocabulaire ?