L’instant pivot

J’ai déjà accordé un long article à la construction d’un climax satisfaisant. Et à l’intérieur de cet article, j’évoque par facilité plusieurs « types de climax » sans vraiment expliquer le principe d’instant pivot, qui est une toute petite partie – mais ô combien importante – d’un climax. C’est souvent quelque chose de fugace, de très court dans l’histoire… mais qui pourtant compte pour beaucoup dans la satisfaction du lecteur. Viens, on en parle.

Le concept ANTS : quatre piliers pour accrocher le lecteur

Sur le blog de la plateforme Scribbook, j'adapte régulièrement en français des articles du site américain Mythcreants (des professionnels de l'édition). Chez eux, un acronyme revient très souvent quand il s'agit de mesurer l’intérêt des histoires : ANTS (pour Attachment, Novelty, Tension & Satisfaction). Comme je le trouve très pertinent et que je n'en trouve pas trace en français, je te présente ça ici.

Pas de cliffhanger pour 2022

Comme l'an dernier, avec cet article d'avant-Noël et dernier post de 2022, je dévie (un tout petit peu) de la ligne éditoriale à laquelle ce blog s’astreint généralement – mais pas tant que cela, puisque j’y parle bel et bien de cliffhanger... et en quoi cette technique ne fonctionne que si (et seulement si) on pense à la satisfaction du lecteur et pas uniquement à créer sa frustration. Je parlerai aussi d'à quel point je me félicite de toujours préférer le blog aux réseaux sociaux pour échanger sur l'écriture (avec ce qu'on vit sur Twitter cette année, c'est d'actualité). Ah, et à la fin je ne finis PAS sur un cliffhanger !

Créer une fin ambiguë

La fin d’une histoire est particulièrement importante puisqu’il s’agit du goût qui va rester dans la bouche du lecteur lorsqu’il aura refermé le livre. Plus une fin est satisfaisante, mieux c’est. Généralement, écrire une fin satisfaisante passe par le fait de répondre à tous les fils d’intrigue du récit de façon claire. Mais parfois, cela signifie poser une question… et la laisser en suspens sans y répondre, laissant à charge du lecteur de faire sa propre interprétation.  Ce type de fin est difficile à mettre en œuvre, et donc risquée : laisser le lecteur sur une interrogation profonde, c’est marquant ; l’abandonner en pleine confusion, c’est la frustration et l’insatisfaction assurées. Viens, on en parle.

[CAS PRATIQUE] Les règles de la magie : le cas Sandman

Dans les histoires fantastiques ou de fantasy, la magie a souvent un rôle central. L’auteur doit-il définir précisément les règles de cette magie et les fournir au lecteur ? Dans certains cas oui, dans d’autres non, comme nous l’explique le brillant auteur Brandon Sanderson dans l’un de ses essais. La série Sandman est l’un de ces cas où la magie n’a pas de règle précise et où ça ne pose aucun problème… ou presque. Comparons certains passages afin de t’aider à mieux gérer ce sujet dans tes histoires.