Créer « de bons personnages » pour un roman de fiction, c’est un sacré programme, qui dépasse le cadre d’un simple article. Pour autant, à force d’étudier cette thématique et d’aborder de multiples sujets associés aux personnages de fiction, j’en suis venu à me créer pour moi-même plusieurs « tamis », plusieurs filtres par lesquels je passe pour créer, développer et enrichir peu à peu mes personnages. Comme j’en avais assez qu’ils soient éclatés dans plusieurs articles, je les regroupe ici.
Étiquette : Dramaturgie
Le mystère est-il prioritaire ?
Les lecteurs adorent être surpris, paraît-il. Leur curiosité serait même, d’après certains, l’élément principal qui les incite à tourner les pages. C’est ainsi que le mystère est devenu avec le temps un composant majeur de nos histoires. Pourtant, le postulat de départ est-il correct ? Le mystère est-il bien cet ingrédient magique qui garantit l’adhésion des lecteurs ? Ou bien est-ce un truc auquel les auteurs eux-mêmes sont accros, et dont l’abus nuit peu à peu à l’efficacité de leurs histoires ? Réflexions.
Créer un duo de protagonistes
Beaucoup d’histoires figurent un unique protagoniste majeur, même si plusieurs alliés le rejoignent et l’aident pendant sa quête. Parfois, le récit est choral, avec de multiples protagonistes importants qui disposent chacun de leur propre arc narratif. Mais ce n’est pas ce dont il est question ici : comment créer une histoire ayant comme protagoniste une paire de personnages ? Comment faire pour que ce soit ce duo qui semble être le héros, sans qu’un des personnages joue le faire-valoir de l’autre ? Réflexions.
Éviter de mal finir
Comme chaque année, avec cet article d'avant-Noël et dernier post de 2023, le blog dévie (un tout petit peu) de la ligne éditoriale à laquelle il s’astreint généralement – mais pas tant que cela, puisque l’article parle bel et bien de fins... et de quelques clichés de fin d’histoire dont les auteurs pourraient se passer. C’est aussi l’heure du bilan des publications, avec les remerciements d’usage. Et puis cet article évoquera aussi le début d’année prochaine, avec la sortie de mon prochain roman.
Le problème des obstacles trop élevés
Le sujet de cet article de dramaturgie m’est inspiré d’un conseil d’écriture très présent sur les réseaux, qui est de toujours créer les obstacles les plus difficiles possibles pour les personnages. Ce conseil suggère que ce serait une bonne façon de faire pour l’auteur que de se poser sans cesse la question : « Et maintenant, quel est le pire qui puisse arriver ? ». Pourquoi donne-t-on ce conseil et quel est son intérêt ? Quel est néanmoins le gros problème qu’il pose ? Réflexions.