Éviter de mal finir

Comme chaque année, avec cet article d'avant-Noël et dernier post de 2023, le blog dévie (un tout petit peu) de la ligne éditoriale à laquelle il s’astreint généralement – mais pas tant que cela, puisque l’article parle bel et bien de fins... et de quelques clichés de fin d’histoire dont les auteurs pourraient se passer. C’est aussi l’heure du bilan des publications, avec les remerciements d’usage. Et puis cet article évoquera aussi le début d’année prochaine, avec la sortie de mon prochain roman.

Mauvaises actions du protagoniste : la ligne rouge

Nos personnages sont rarement des gens idéaux qui ne se trompent jamais ou ne font jamais d’erreurs. Il est même très fréquent qu’ils agissent pour de mauvaises raisons ou commettent de terribles actions. Cela devrait les rendre antipathiques ou détestables, n’est-ce pas ? Eh bien non, pas forcément, et de nombreux éléments de contextes jouent dans la perception que les lecteurs ont du protagoniste. Mais où se situe la ligne à ne pas franchir ? Réflexions.

L’instant pivot

J’ai déjà accordé un long article à la construction d’un climax satisfaisant. Et à l’intérieur de cet article, j’évoque par facilité plusieurs « types de climax » sans vraiment expliquer le principe d’instant pivot, qui est une toute petite partie – mais ô combien importante – d’un climax. C’est souvent quelque chose de fugace, de très court dans l’histoire… mais qui pourtant compte pour beaucoup dans la satisfaction du lecteur. Viens, on en parle.

Créer une fin ambiguë

La fin d’une histoire est particulièrement importante puisqu’il s’agit du goût qui va rester dans la bouche du lecteur lorsqu’il aura refermé le livre. Plus une fin est satisfaisante, mieux c’est. Généralement, écrire une fin satisfaisante passe par le fait de répondre à tous les fils d’intrigue du récit de façon claire. Mais parfois, cela signifie poser une question… et la laisser en suspens sans y répondre, laissant à charge du lecteur de faire sa propre interprétation.  Ce type de fin est difficile à mettre en œuvre, et donc risquée : laisser le lecteur sur une interrogation profonde, c’est marquant ; l’abandonner en pleine confusion, c’est la frustration et l’insatisfaction assurées. Viens, on en parle.

Bâtir un climax satisfaisant

Même si on dit souvent que le voyage est plus important que la destination, la conclusion d’une histoire est pourtant capitale : même s’il a aimé le récit jusqu’ici, le lecteur peut être complètement dérouté (voire dégoûté) par une fin manquée. Comment bâtir un climax efficace, qui apporte la satisfaction du lecteur ? Quelques pistes.