Les débuts sont toujours des moments compliqués, peut-être plus encore en littératures de l’imaginaire que dans d'autres genres. Non seulement les lecteurs découvrent des personnages et des situations, mais en plus ils appréhendent des mondes nouveaux et des concepts parfois étranges. C’est déjà un effort. De plus, les auteurs ont souvent l’une de ces deux mauvaises habitudes : soit ils aiment raconter d’entrée de jeu toute la biographie détaillée de leur monde, soit au contraire ils aiment faire des mystères et des cachotteries. Si on ajoute à ça quelques éventuelles maladresses rédactionnelles, il existe de nombreuses façons de perdre le lecteur dès les premières lignes de son livre. Comment NE PAS perdre les lecteurs dès le début de son roman ? Réflexions en trois axes.
Étiquette : Dramaturgie
Montrer et raconter : un sens qui varie selon le contexte
Le célèbre adage du « show, don’t tell » (montrer plutôt que raconter) est un sujet qui m’intéresse beaucoup, et j’y ai déjà consacré de nombreux articles sur ce blog. Néanmoins, j’ai réalisé quelque chose récemment en écoutant d’autres auteurs en parler, et – sans vouloir me prendre pour un théoricien de la narration –, je fais une hypothèse toute personnelle qui a le mérite de clarifier certaines choses autour de ce sujet : montrer plutôt que raconter, ça ne veut pas dire tout à fait la même chose selon qu’on parle de dramaturgie ou de narration, càd selon qu’on parle de l’histoire ou du texte. Explications.
Le concept ANTS : quatre piliers pour accrocher le lecteur
Sur le blog de la plateforme Scribbook, j'ai adapté en français des articles du site américain Mythcreants (des professionnels de l'édition). Chez eux, un acronyme revient très souvent quand il s'agit de mesurer l’intérêt des histoires : ANTS (pour Attachment, Novelty, Tension & Satisfaction). Comme je le trouve très pertinent et que je n'en trouve pas trace en français, je présente ça ici.