Créer un duo de protagonistes

Beaucoup d’histoires figurent un unique protagoniste majeur, même si plusieurs alliés le rejoignent et l’aident pendant sa quête. Parfois, le récit est choral, avec de multiples protagonistes importants qui disposent chacun de leur propre arc narratif. Mais ce n’est pas ce dont il est question ici : comment créer une histoire ayant comme protagoniste une paire de personnages ? Comment faire pour que ce soit ce duo qui semble être le héros, sans qu’un des personnages joue le faire-valoir de l’autre ? Réflexions.

Éviter de mal finir

Comme chaque année, avec cet article d'avant-Noël et dernier post de 2023, le blog dévie (un tout petit peu) de la ligne éditoriale à laquelle il s’astreint généralement – mais pas tant que cela, puisque l’article parle bel et bien de fins... et de quelques clichés de fin d’histoire dont les auteurs pourraient se passer. C’est aussi l’heure du bilan des publications, avec les remerciements d’usage. Et puis cet article évoquera aussi le début d’année prochaine, avec la sortie de mon prochain roman.

Le problème des obstacles trop élevés

Le sujet de cet article de dramaturgie m’est inspiré d’un conseil d’écriture très présent sur les réseaux, qui est de toujours créer les obstacles les plus difficiles possibles pour les personnages. Ce conseil suggère que ce serait une bonne façon de faire pour l’auteur que de se poser sans cesse la question : « Et maintenant, quel est le pire qui puisse arriver ? ». Pourquoi donne-t-on ce conseil et quel est son intérêt ? Quel est néanmoins le gros problème qu’il pose ? Réflexions.

[Cas pratique] Narration vs mystère : le cas The Hunger of the Gods

Les auteurs sont obnubilés par l’idée de créer du mystère. « Surprend le lecteur en permanence ! » leur assène-t-on sur les blogs d’écriture. En conséquence, ils cherchent le twist à chaque chapitre… quitte à devoir tricher un peu. Hélas, le mystère, ça ne fait pas toujours bon ménage avec l’immersion, et quand il faut choisir entre les deux, même des auteurs aussi brillants que John Gwynne font le mauvais choix : voyons un exemple typique issu du deuxième tome de The Bloodsworn Saga, The Hunger of the Gods. Cela t’aidera peut-être à y voir plus clair.

Créer un personnage à visée comique

Parmi toutes les armes des auteurs, l’humour n’est pas la plus simple à manier. Et parmi tous les personnages que l’on peut mettre en scène, ceux spécifiquement conçus pour être drôles sont parfois des lames à double-tranchants. Un personnage amusant, c’est super cool… à condition qu’il ne devienne pas agaçant ou lourdingue. Quelles sont tes options ? À quoi devrais-tu prendre garde ? Viens, on en parle.