[Question de lecteur] Évolution du personnage

Il m'arrive de plus en plus souvent de recevoir des questions de lecteurs du blog, et ça fait plaisir. Et comme les questions des uns peuvent faire échos aux interrogations des autres, pourquoi ne pas répondre "en public" et en faire des articles ? Aujourd'hui, la question que l'on me pose concerne l'évolution du personnage. On dit souvent qu'il est important pour un protagoniste qu'il évolue, qu'il ne soit pas le même à la fin qu'au début. Plus facile à dire qu'à faire. Voyons comment ça peut s'appliquer à un cas très concret.

L’instant pivot

J’ai déjà accordé un long article à la construction d’un climax satisfaisant. Et à l’intérieur de cet article, j’évoque par facilité plusieurs « types de climax » sans vraiment expliquer le principe d’instant pivot, qui est une toute petite partie – mais ô combien importante – d’un climax. C’est souvent quelque chose de fugace, de très court dans l’histoire… mais qui pourtant compte pour beaucoup dans la satisfaction du lecteur. Viens, on en parle.

Traquer les longueurs

C’en est devenu une phrase clichée chez les lecteurs et les critiques : « il y a des longueurs dans ce livre ». C’est évidemment une pique dont un auteur se passerait bien, et qui signifie généralement que le texte – même s’il est bon – a peut-être un peu trop de gras. Seulement, pour l’auteur qui a le nez sur son manuscrit, repérer ces longueurs n’est pas toujours simples. Où les traquer, et quelle réflexion mener pour les retirer ? Viens, on en parle.

Écrire ce que le personnage de point de vue… ne voit pas

Quand on parle d’écrire en focalisation interne, un conseil de base revient toujours : on ne peut écrire que ce que le personnage de point de vue voit, ressent ou pense sur le moment. C’est une narration « de l’instant ». Or, même si c’est un très bon adage, il n’est pas tout à fait exact et induit parfois les auteurs en erreur lors de leurs descriptions. Peut-on décrire des choses que le personnage de point de vue n’est pas directement en train de vivre à l’instant t ? Spoiler : oui. Viens, on en parle.

Créer une fin ambiguë

La fin d’une histoire est particulièrement importante puisqu’il s’agit du goût qui va rester dans la bouche du lecteur lorsqu’il aura refermé le livre. Plus une fin est satisfaisante, mieux c’est. Généralement, écrire une fin satisfaisante passe par le fait de répondre à tous les fils d’intrigue du récit de façon claire. Mais parfois, cela signifie poser une question… et la laisser en suspens sans y répondre, laissant à charge du lecteur de faire sa propre interprétation.  Ce type de fin est difficile à mettre en œuvre, et donc risquée : laisser le lecteur sur une interrogation profonde, c’est marquant ; l’abandonner en pleine confusion, c’est la frustration et l’insatisfaction assurées. Viens, on en parle.