Cela arrive : l'auteur souhaite générer un instant de mystère dans le roman en créant un passage étrange ou en insérant un indice incongru pour plus tard, et ses bêta-lecteurs (ou ses lecteurs) le soulignent comme étant une erreur ou une incohérence. Il peut toujours dire « c’est fait exprès » ou « ça sera expliqué plus tard », mais ce n’est pas la bonne réponse, et de toute façon c'est trop tard. C’est nous qui avons le contrôle sur la façon dont les lecteurs interprètent nos textes, et c’est à nous de faire en sorte que nos mystères ne sonnent pas comme des erreurs. Réflexions.
Étiquette : technique
Pas de cliffhanger pour 2022
Comme l'an dernier, avec cet article d'avant-Noël et dernier post de 2022, je dévie (un tout petit peu) de la ligne éditoriale à laquelle ce blog s’astreint généralement – mais pas tant que cela, puisque j’y parle bel et bien de cliffhanger... et en quoi cette technique ne fonctionne que si (et seulement si) on pense à la satisfaction du lecteur et pas uniquement à créer sa frustration. Je parlerai aussi d'à quel point je me félicite de toujours préférer le blog aux réseaux sociaux pour échanger sur l'écriture (avec ce qu'on vit sur Twitter cette année, c'est d'actualité). Ah, et à la fin je ne finis PAS sur un cliffhanger !
Éviter le « raconté » superflu
Le fameux adage « show don’t tell », montrer plutôt que raconter, sous-entend qu’un auteur fait soit l’un soit l’autre, et pas les deux en même temps. C’est la vérité : montrer est utile, raconter aussi, et l’auteur choisit l’un ou l’autre en fonction de la situation. S’il y a bien un truc qui ne marche pas, c’est de mélanger les deux. Et pourtant, oh oui, les auteurs n’arrêtent pas de le faire ! Piqûre de rappel.
Promesses et sentiment de progression
En visionnant des vidéos de l’auteur américain Brandon Sanderson sur l’écriture de fiction, un sujet m’a frappé par la façon dont il l’abordait et l’expliquait ; quelque chose que je savais, quelque part, mais que je n’avais pas vraiment vu exposé de façon aussi centrale ailleurs : le fait que les romans qui sont des « page turner » reposent sur une paire indissociable, un couple formé par les promesses que l’on fait au lecteur d'une part, et la façon dont le récit progresse d'autre part. Réflexions.
Critique pour manque d’originalité : le vrai problème caché derrière
Lorsqu’on écrit des histoires, c’est forcément frustrant et décourageant de s’entendre dire que notre récit manque d’originalité. Pourtant, ce qu’il se passe dans la communauté littéraire dès qu’on parle d’originalité, c’est que ça déclenche des polémiques. Or, si polémique il y a, c’est certainement qu’il a des mésententes et des incompréhensions quelque part. Dans cet article, j’essaie d’expliquer pourquoi une critique sur l’originalité de ton histoire est un sujet important, mais pourquoi le traitement qu’il faut en faire n’est pas forcément celui que tu crois.